Nouveauté
FRONTEX. Le spectre des disparu·e·s. Nihilisme politique aux frontières
Cet essai politico-philosophique ouvre la réflexion sur un nouveau nihilisme politique aux frontières : la torture, les morts, les disparus structurent des pratiques sécuritaires dangereuses. Il apporte des bases pour une nouvelle politique migratoire, du droit d’asile, du travail, des droits sociaux, des rapports de justice avec les pays d’origine et de transit des exilés d’une nouvelle Europe basée sur l’hospitalité politique, les droits fondamentaux, rejoignant les luttes pacifistes pour le climat, les droits sociaux, les luttes des femmes, etc., en Europe et dans le monde. Police ou politique ? Guerre ou politique ? La responsabilité politique est déléguée par les États à Frontex, agence de police de l’Union européenne, avec un mandat paradoxal : protéger, contrôler, expulser. La violation des droits fondamentaux, les « crimes contre l’humanité » s’accumulent. Trop de maltraitance, de morts, de disparus aux frontières de l’Europe ! Pourrons-nous encore nous baigner dans les mers, nous promener sur les chemins de passage, rêver au désert ? Des alternatives existent. Des praxis anti-nihilistes courageuses ouvrent des possibles.
Liens :
RTS « A voix haute » – La migration et ses disparus avec la philosophe Marie-Claire Caloz-Tschopp
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