Passionné de chemins de fer miniatures dans son enfance, Jean Balissat vend ses trains quand il reçoit, à 13 ans, le coup de foudre pour la Septième de Beethoven, et s’achète des 78 tours. Son initiation à la musique passe par l’amitié que lui témoigne son aîné, le pianiste et compositeur Jean Perrin. En 1977, il entre dans la grande aventure de la Fête des Vignerons. Quelle musique offrir au public qui soit accessible d’emblée? Jean Balissat prend appui d’abord sur les airs traditionnels; puis il choisit de les lier par un langage facile à comprendre; enfin, il profite des moments riches en action pour risquer une syntaxe plus osée. Son travail à la tête de fanfares et d’harmonies lui a beaucoup apporté, en particulier avec les cuivres, musiciens motivés et ambitieux. Comme enseignant, il s’est efforcé d’être un guide pour l’étudiant, confronté aux multiples possibilités qui s’ouvrent aujourd’hui dans le domaine de la composition musicale.

Partager ce contenu :

Email

Google

Facebook

Twitter