Marqué par l’effervescence intellectuelle de la société de Belles-Lettres des années d’après-guerre et, entre autres, les discussions avec le philosophe André Gorz, François Clément se consacre à la médecine. Il voue une admiration sans réserve à Jean Bernard, hématologue et humaniste, qu’il côtoie durant son travail à Paris en 1960-61. De retour en Suisse, il devient un des plus grands spécialistes en médecine interne et en hématologie. Il est le premier lauréat du Prix Samuel Cruchaud de l’Université de Lausanne, qui récompense ses hautes qualités professionnelles, son dévouement, sa disponibilité et ses qualités d’âme. A l’âge de 15 ans, François Clément apprend que sa mère est d’origine juive. Plus tard, il entreprend une longue quête de ses racines, s’intéresse au judaïsme, découvre, lors de ses voyages en Israël, toute une famille apparentée à sa mère et il reconstitue le passionnant puzzle de la vie de son grand-père. Ses réflexions et souvenirs ont trouvé leur expression poétique dans  Feuille de bouleau et Magnifiques festoyants publiés par l’Age d’Homme.

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