Conteur de talent et amoureux de la littérature, son grand-père lui fait découvrir tout un monde de légendes et de rêves. Stimulé par ces récits, l’enfant se met à créer son propre univers en dessinant. Plus tard, Werner Jeker suit une formation de graphiste chez Hugo Welti. En 1965, il s’installe à Lausanne et se consacre corps et âme à l’affiche. Au gré des rencontres, il est propulsé au centre d’une vie culturelle effervescente et entame une intense collaboration avec le Musée de l’Elysée, le Théâtre de Vidy, la Cinémathèque suisse, la Collection de l’Art Brut et bien d’autres institutions à Lausanne et ailleurs. Quelques années de travail avec Théo Bouchat à la rédaction de L’illustré représentent une fantastique école d’innovation. La réalisation du pavillon Signaldouleur pour l’Expo 02 lui offre une large palette de moyens d’expression – architecture, images, vidéo, son – pour parler d’un sujet intime sur la place publique. Il perçoit l’enseignement comme un indispensable prolongement de son oeuvre participant d’un univers libre et ouvert.

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