Dans le deuxième volet de son portrait filmé, Nicolas Romanoff s’exprime en russe, la langue de ses célèbres ancêtres. Il raconte par le menu la fuite, l’installation dans une propriété au Cap d’Antibes acquise par sa grand-mère, Militza Nikolaïevna, l’ambiance qui y règne. Sa mémoire restitue la magie des fêtes de Pâques qui ont une importance particulière chez les Russes. Avec beaucoup de tendresse, il parle de son éducatrice, Anna Alexeïevna Vitkovskaïa, et du cosaque Ivan Davidovitch Potapov qui vit chez eux. C’est essentiellement grâce à eux qu’il devient et reste un homme profondément russe. Nicolas Romanoff décrit en détail le déménagement en Italie, le statut particulier de sa famille sous le régime de Mussolini et les débuts de sa carrière professionnelle. Il parle avec ferveur de ses voyages en Russie, de l’Hermitage de Saint-Petersbourg, ancienne demeure de ses ancêtres, et des émotions qui le submergent. Il espère que son pays pourra se réconcilier définitivement avec un passé auquel il se sent intimement lié.

En russe, sous-titré en français, anglais et allemand

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