Il hérite de son père un sens du terroir et un équilibre qui lui permettront de faire face, plus tard, à bien des vicissitudes. De sa mère, merveilleuse jardinière de roses et de dahlias dans le jardin familial, il reçoit la faculté de percevoir et d’individualiser des senteurs de toutes sortes, ce qui lui sera d’une utilité capitale dans sa profession de vigneron et de créateur de vins. A un moment donné, Michel Clavien doit faire un choix: continuer à suivre la tradition ou innover en renonçant à l’arrachage des vignes âgées, en privilégiant la qualité au détriment de la quantité. C’est cette voie qu’il choisit. Pari réussi lorsque Frédy Girardet vient lui demander de créer un vin pour lui. Il commande à Albert Chavaz une étiquette, bientôt imitée dans son élégante sobriété.

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