Grâce à un père original qui ne se fiait qu’à son intelligence, Jeanlouis Cornuz fait une partie de ses études à Wilhelmsdorf, où il apprend parfaitement l’allemand. Cela lui vaudra d’être engagé comme traducteur au procès de Nuremberg, dont il relève ici les failles. Un deuxième choc lui est infligé par le procès fait à André Bonnard, helléniste remarquable qu’il a eu comme professeur. Il accomplit des études de lettres et fait une thèse sur Michelet, puis il enseigne à Lausanne, non sans avoir été invité aux Etats-Unis en 1967-68, années de manifestations contre la guerre du Vietnam. Depuis les années 90, il élabore une trilogie romanesque, « Les Désastres de la guerre », dont deux volumes sont déjà parus. S’appuyant sur l’histoire récente de l’Europe, il y exprime tout son pessimisme quant à l’avenir de l’humanité.

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