Jean-Pierre Hocké dit tout d’abord la chance de sa rencontre avec l’œuvre de Ramuz, « Aline » bien sûr, mais aussi « Taille de l’homme », qui lui a permis de se définir comme individu et comme être au monde. Après avoir découvert l’Afrique et les Africains, il trouve dans son engagement au CICR une activité qui correspond parfaitement à ce qu’il attend, à la fois écoute et action. Comme patron du HCR, il a tenté de mettre son expérience au service des réfugiés que les années 80 ont jetés par milliers sur les routes. Le bilan est amer: les gouvernements ont « kidnappé l’humanitaire », il s’agit maintenant pour l’Europe de réinventer une politique humanitaire digne de ce nom.

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