Placée dans le décor du film, la maquette du projet « la Maison de l’écriture » à Montricher est le fil conducteur de la réflexion que Vincent Mangeat développe sur sa pratique de l’architecture. La ville est au centre de son questionnement. Il en déplore l’actuel manque d’urbanisme, les bâtiments considérés comme des objets. Alors que, pour lui, l’architecture vise à produire des rapports entre les architectures. A sa pratique, il adjoint l’enseignement, ces deux pôles se renseignent l’un de l’autre. A l’exemple de sa mère, il a beaucoup marché pour se mettre en condition d’observer les choses à hauteur d’homme. A cette marche dans le paysage, il a privilégié aussi le parcours des livres, quelques-uns l’accompagnent depuis longtemps. Ils représentent une source de réflexion qu’il nous fait partager à plusieurs reprises durant l’entretien.

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