Dès le début des années 60, chez Omega, Jean-Pierre Bovay fait partie des pionniers qui intègrent le temps réel dans l’image télévisée. Leur travail donne naissance au chronométrage sportif moderne. Il développe le premier produit horloger commercial à quartz Omega et entreprend ensuite la création d’une nouvelle caméra Photo-finish universelle argentique qui dure 20 ans. Il consolide le concept au point de vue théorique et pratique par de nombreuses publications qui en font un principe universellement reconnu. Dans les années 80, suite à ses recherches sur l’histoire de chronographie sportive, Jean-Pierre Bovay introduit la notion du temps éthique et de sa protection face à l’environnement extérieur. Il s’intéresse à la corrélation entre les recherches artistiques et scientifiques et présente ses idées dans le cadre de plusieurs expositions au Musée Olympique de Lausanne et en Europe. Ses réflexions sur la nature du temps constituent le fil rouge du film.

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